LOUIS MARMONIER, un lyonnais, concepteur d'aéronautique d'avant-garde
En mai 1909, à l'âge de 35 ans, Louis Marmonier dépose son premier brevet d'invention
De formation autodidacte, Louis dépose 21 brevets entre 1909 et 1932, en particulier, en 1909, un système de stabilisateur gyroscopique ; après la revente de ses actions en 1928, il développe un concept d'avion-hélicoptère, breveté en 1931 ; en 1940, il publie un traité de physique fondamentale énonçant une théorie nouvelle sur les mécanismes régissant l'univers.
HOMMAGE AU COMMANDANT PIERRE AUBERTIN, PILOTE FAFL
Sur l'initiative d'un de ses compagnons d'armes, la Municipalité lyonnais inaugure, le 22 mai 1995, la plaque dénommant le Jardin Pierre Aubertin, située à proximité de l'immeuble Métropole de Lyon, rue du Lac, dans le 3ème arrondissement. Jacques Remmlinger, son compagnon d'armes prononce le discours lors de l'inauguration.
Le Cercle Aéronautique Louis Mouillard (CALM) qui se doit de pérenniser la mémoire des personnes et des événements liés à l'Aéronautique en région Rhône-Alpes contribue à rendre hommage aux pilotes, mécaniciens, chefs d'escale, radios de l'Aéropostale originaires de notre région en publiant leur biographie.
1938, année noire pour les escadres de l'Armée de l'Air en Région Rhône-Alpes
En 1938, l'Armée de l'Air connaissait dans notre région une série de drames aériens, en 7 accidents, il y avait 24 morts. Pour marquer ce 80ème anniversaire, à travers l'historique de ces accidents, nous voulons rendre un hommage à ces aviateurs .
Accident du Potez 540 n°36 du Groupe de reconnaissance 1/55 Bron, le 10 mai 1938
Au cours de cette journée du 10 mai 1938, les bimoteurs Potez 540 du Groupe de reconnaissance 1/55 poursuivent leurs vols d'entraînement au-dessus de la région lyonnaise. Malgré un vent du Nord assez fort, les décollages et atterrissages se poursuivent sans le moindre incident sur le terrain d'aviation de Bron.
Accident mortel sur la base aérienne 105 Bron, le 2 août 1938
En début d'après-midi du 2 août 1938, un Potez 25 de la base aérienne 105 de Bron piloté par le Sergent Rosiny avec comme observateur le Lieutenant de réserve Jourdan décolle pour un vol d'entraînement.
Accident de l'Amiot 143 de l'Escadron d'Entraînement de la base aérienne 105 Bron, le 4 août 1938
Le Jeudi 4 août 1938, vers 18 h 30, l'Amiot 142 n°38 -codé 2- dans l'escadrille de l'Escadron d'Entraînement de la base aérienne 105 de Bron décolle pour une mission d'entraînement. A bord de l'appareil, le sergent-chef de réserve Dieudet est au piste de pilotage, à ses côtés le Sergent Herbepin, pilote-moniteur, le Lieutenant de réserve Jeannon, observateur, et le Sergent Roux, mécanicien.
Collision en vol de deux Amiot 143 de la 35ème Escadre d'observation Bron-Saint Priest-Vénissieux, le 22 Août 1938
Il fait beau et chaud en cette soirée du lundi 22 août 1938, et depuis 21 heures, les Amiot 143 de la 35ème Escadre de la base aérienne 105 de Bron procèdent à des vols d'entraînement sur la banlieue de l'est lyonnais. Une alternance de décollages et d'atterrissages se succèdent sans incident et de nombreuses personnes contemplent le ballet des appareils munis de leurs feux de position réglementaires fixes verts et rouges. Puis, tout à coup, les feux de position de deux appareils se rapprochent à une vitesse folle.
Accident de l'Amiot 143 n°112 de la 35ème Escadre d'observation de Bron Bathernay (Drôme), le 20 avril 1938
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A la base aérienne 105 de Bron, douze Amiot 143 de la 35ème Escadre d'observation sont désignés pour participer aux exercices combinés Air-Marine qui doivent se dérouler aux environs de Marignane dans les Bouches du Rhône.
Trois appareils quittent Bron dans la matinée du 19 avril 1938, ils sont suivis par neuf autres qui décollent le 20 avril vers 8 heures, par un temps nuageux et vent faible.
Accident d'un Bloch 200 à Albon dans la Drôme, le 27 juillet 1938
Le 27 Juillet 1938, le bimoteur Bloch 200 n°48 du Centre d'Essais en vol d'Istres s'écrase sur la colline de La Tour à Albon, au lieu dit 'Fond Flachier' à quelques kilomètres à l'est de l'aérodrome de Saint Rambert d'Albon.
Accident d'un Potez 540 à Saint Maurice d'Hostun dans la Drôme le 2 mai 1938
Dans la matinée du 2 Août 1938, un Potez 540 quitte la base aérienne de Nancy pour une mission de navigation en direction de la base aérienne d'Istres. En cours d'après-midi, après une escale sur cette base, l'appareil entreprend son voyage de retour vers Nancy.
Pierre GENIN et Cie : du parachute aux matériaux composites
Fondée en 1933, la Société Pierre GENIN et Cie. tisse la soie pour les activités traditionnelles : ameublement, habillement, mais très rapidement s'oriente vers des débouchés industriels, notamment l'aéronautique où elle fournit le Ministère de l'Air en tissus pour parachutes et ballons captifs.
En avril 1945, sous les ordres du Commandant Chateau-Joubert, alias Conan, Pierre Ramousse, en tant que moniteur, avec quelques dizaines de ses camarades, participe à la création du Centre Ecole du Parachutisme Militaire à Lannion (Finistère). Sous l'autorité de l'Armée de l'Air, ce Centre est transféré à Pau-Idron. Il quitte alors l'Armée.
Depuis trois mois la France est en guerre. Malgré la «drôle de guerre», les militaires et les écoles de pilotage activent leurs formations dans des conditions parfois difficiles. C'est le cas pour les élèves-pilotes de l'Ecole de pilotage d'Istres qui, dès le mois d'août 1939, ont été successivement transférés à Chateauroux, puis à Avord, dans le Cher. Fin novembre, le retour sur Istres est programmé. L'échelon roulant quitte Avord le 1er décembre, mais l'échelon volant doit attendre le 15 du mois pour enfin décoller, tant le brouillard est épais sur le centre de la France.
Dans les années 25, l'exploitation des lignes aériennes commerciales qui étaient effectuées avec des avions dont le pilote volait à vue nécessitait un minimum d'assistance au sol par temps de brume ou de mauvais temps. Ainsi, un réseau de phares aériens fut installé le long de la route aérienne Paris-Lyon-Marseille. Le Mont Verdun fut choisi pour la mise en place de l'un de ces phares, mais c'est le Mont Cindre qui accueilli cette infrastructure pour des raisons d'économie, car le raccordement au réseau électrique était de longueur moindre.
GÉNÉRALITÉS : LES AS DE GUERRE 1914-1918 EN RHONE-ALPES
2018, année du Centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, on se doit de rendre hommage aux hommes qui se sont retrouvés mobilisés dans l'Aéronautique militaire au cours de ce conflit.
Notre étude se limite aux hommes originaires ou résidents, décédés ou inhumés dans les départements de Rhône-Alpes (Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Savoie, Haute-Savoie et Rhône), affectés dans l'aéronautique militaire au cours de la Première Guerre mondiale, et parmi ceux-ci, 19 pilotes ont été promus AS de guerre.
LES PILOTES : LES AS DE GUERRE 1914-1918 EN RHONE-ALPES
Les As de guerre français sont au nombre de 182. Pour obtenir cette prestigieuse appellation, il est nécessaire, pour le pilote, d'avoir obtenu au moins cinq victoires homologuées. Cela signifie que l'exploit, en vol, doit être validé par au moins deux autres observateurs que le pilote et que l'avion ennemi abattu tombe dans les lignes alliées.
En octobre 1998, aux limites des communes de Bron et de Lyon 8ème, était inauguré le Carrefour Charles et Gabriel Voisin, en hommage à ces deux pionniers de l'aviation originaires de la région lyonnaise.
La CADAF a pour objet l'organisation et la création d'une Société anonyme d'aviation commerciale et touristique desservant la région des Alpes françaises.
Cette Compagnie est fondée par MM. Charles MONTREUIL, Georges FOUILLOUX et Georges GUYARD avec la collaboration d'un industriel du monde aéronautique Sylvain FLOIRAT.
Léon CHEURET, Pionnier de l'aviation française et italienne
Fils de Joseph Antoine, Léon, agent de change de Marseille, Léon Cheuret est un homme très actif et distingué qui a de brillants états de service. Sportif émérite, il pratique l’automobile, le yacht à voile, l’aviron, le cheval, le patinage, l’escrime, la boxe, etc…Bachelier essciences, Service militaire de trois ans dans l’Infanterie coloniale, Officier de la marine marchande, il a navigué pendant quatre ans.
Il y a quelques temps, un ami, Daniel Gerbe, m'informait que la revue ICARE publiait un numéro consacré à l'histoire de la Compagnie aérienne Air Alpes, qu'un chapitre de cette revue traitait des aérodromes dans les Alpes, dans lequel on lisait les lignes suivantes :
«Il faut également mentionner une manifestation ayant eu pour cadre l'Alpe du Mont de Lans, le 12 août 1945, à laquelle participèrent des planeurs de Challes les Eaux ainsi que des appareils militaires et c'est peut-être là qu'apparut le premier aérodrome de montagne ....
Reine GIVORD, une Oullinoise, première parachutiste française
Son père, Louis François, était chef d'équipe à la Compagnie P.L.M. Avec deux sœurs, Reine était la benjamine de la famille. Reine Givord se passionne dès sa plus jeune enfance pour les choses de l’air.
L'Ecole pré-militaire de Mécaniciens d'Aviation de l'Aéro-club du Rhône
En 1904, l'Aéro-club de France, section de Lyon, (dénomination de l'Aéro-club du Rhône avant le 6 avril 1906), avait créé une Ecole préparatoire aux troupes d'aéronautique qui fonctionna jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. Cette Ecole accueillit une centaine d'élèves aérostiers. Le 10 février 1925, ce qui est devenu l'Aéro-club du Rhône et du Sud-Est créé une Ecole pré-militaire de Mécaniciens d'Aviation.
Claude GIVAUDAN, de l'aéroplane à la photo en relief
Ingénieur chimiste, Claude Givaudan mit au service de la science, sa vaste culture. Il devait déposer une vingtaine de brevets se rapportant à des inventions les plus diverses, de l’aéronautique à la photographie en passant par la bougie pour moteur à explosion et à la caisse enregistreuse.
Capitaine Max BOUCHER, un dauphinois, à l'origine du premier drone français
Fils de Jules Boucher, docteur en Médecine et de Blanche Berlioz, domiciliés à Grenoble, cheveux, sourcils et yeux bruns, front ordinaire, nez moyen, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1,65 mètres, tel est son signalement sur sa fiche matricule.
A Dieulefit dans la Drôme, le 6 janvier 1944, un parachutage aux lendemains douloureux.
Le 6 janvier 1944, aux environs de Dieulefit, sur la DZ (Dropping zone ou zone de parachutage) 'Philippe', pour le compte du BCRA (Bureau Central de Renseignement et d'Action), parachutages d'agents :
Lieutenant Antoine Budynec alias Georges, et son radio Michel Uriath alias Octave ;
Lieutenant Maurice Seignon de Possel alias Erick, dit Maurice Poucelle, dit Yves Bernard, dit Albert Creghy, dit Deydier alias Noël, et son radio Henri Lecorre alias Alexandre ;
Jacques Carreras alias Maurice, et le radio Félix Rebecchi alias Paon.
Une équipage français remporte la 61ème Coupe aéronautique Gordon Bennett
La 61ème Coupe aéronautique Gordon Bennett, la plus ancienne et la plus prestigieuse compétition de ballons à gaz, s'est déroulée sur le terrain d'Epagny, proche de Gruyère dans le canton de Fribourg en Suisse romande
LES PREMIERS VOLS EN AÉROPLANE DANS LA RÉGION RHONE-ALPES
En 1877, un certain Bellet fait du planeur à Annonay (Ardèche).
Dans sa jeunesse, vers 1850, Pierre-Lucien Buisson, un stéphanois, écrivait dans son journal personnel «Pour voler l'homme doit regarder la nature et copier l'oiseau». En 1883, il construit un appareil à ailes battantes, (ornithoptère: planeur piloté à plat ventre) qu'il réussit à faire voler sur 150 mètres au Grand Bois sur le plateau de la République, près de Saint Etienne (Loire).
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les opérations de parachutages d'agents ou d'armement à la Résistance française, ainsi qu'aux différents réseaux opérant en France, étaient organisées et planifiées par diverses organisations dépendant des Etats-Majors de Londres ou d'Alger, qui parfois étaient concurrents .
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les opérations de parachutages d'agents ou d'armement à la Résistance française, ainsi qu'aux différents réseaux opérant en France, étaient organisées et planifiées par diverses organisations dépendant des Etats-Majors de Londres ou d'Alger, qui parfois étaient concurrents :
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les opérations de parachutages d'agents ou d'armement à la Résistance française, ainsi qu'aux différents réseaux opérant en France, étaient organisées et planifiées par diverses organisations dépendant des Etats-Majors de Londres ou d'Alger, qui parfois étaient concurrents
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les opérations de parachutages d'agents ou d'armement à la Résistance française, ainsi qu'aux différents réseaux opérant en France, étaient organisées et planifiées par diverses organisations dépendant des Etats-Majors de Londres ou d'Alger, qui parfois étaient concurrents
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les opérations de parachutages d'agents ou d'armement à la Résistance française, ainsi qu'aux différents réseaux opérant en France, étaient organisées et planifiées par diverses organisations dépendant des Etats-Majors de Londres ou d'Alger, qui parfois étaient concurrents
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les opérations de parachutages d'agents ou d'armement à la Résistance française, ainsi qu'aux différents réseaux opérant en France, étaient organisées et planifiées par diverses organisations dépendant des Etats-Majors de Londres ou d'Alger, qui parfois étaient concurrents
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les opérations de parachutages d'agents ou d'armement à la Résistance française, ainsi qu'aux différents réseaux opérant en France, étaient organisées et planifiées par diverses organisations dépendant des Etats-Majors de Londres ou d'Alger, qui parfois étaient concurrents
PARACHUTAGES D'AGENTS DE LA RÉSISTANCE POLONAISE RÉGION AUVERGNE-RHONE-ALPES 1942-1944
Ceux qui n’étaient pas mobilisés dans l’Armée régulière polonaise en France, ou qui n’ont pas pu rejoindre l’Angleterre, ont été les piliers de la Résistance qui commençait à s’organiser dans la clandestinité… sous l’inspiration du Consul Général A.Kawalkowski alias Justyn, en accord avec le Gouvernement polonais réfugié à Londres, aidé par un émissaire Czeslaw Bitner.
A Izernore dans l'Ain, Premier atterrissage, en France occupée, d'un Douglas C47 Dakota
A 7 kilomètres au nord-ouest de Nantua dans le département de l'Ain, le terrain d'Izernore fut retenu, en 39-40, par l'État-major français pour y aménager un terrain d'aviation de secours où, éventuellement, les avions français pourraient se poser. Le Génie de l'Air se hâta donc de mener à bien les travaux indispensables : nivellement de la plate-forme, construction de buttes et mamelons destinés à protéger les avions de chasse au sol d'un possible bombardement.
LE JODEL D 112, IMMATRICULE F-PFCZ,SUR L'AERODROME DE PARAY LE MONIAL
Les 17 et 18 juin 2017 se sont tenues les Journées Portes Ouvertes (JPO) de l'aérodrome de La Forêt à Paray le Monial en Saône et Loire.
Le samedi 17, le Centre de vol à voile de Saône et Loire (CVVSL) a fêté ses 50 ans. Sur le seul terrain de Saône et Loire où l'on pratique le vol à voile, le 17 juin 1967, l'équipage Pilous et Marchand réalisait le premier vol en planeur sur ce terrain.